Discussion:Connaught Engineering

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"L'entreprise Connaught cesse toute activité en 1960 mais Paul Emery, fondateur d'Emeryson, rachète l'outillage de course et, avec l'appui d'anciens mécaniciens de Connaught, construit l'Emeryson 61 qui dispute également quelques Grands Prix de Formule 1 en 1962."

Ceci est ERRONE, hormis le fait qu'un temps impliqué (avec Bernie Ecclestone, manager du pilote Stuart Lewis-Evans) dans les ultimes développements de la Connaught, les types C et D (jamais finalisés), Paul Emery avait effectivement récupéré le reliquat de matériel après la cessation d'activité des ateliers Connaught. Cessation intervenue dès la fin de l'année 1957 (et non en 1960 comme écrit dans l'article). J'avais en conséquence supprimé le paragraphe mais il a été réintroduit par d'aucun, sans correction des erreurs signalées... A noter par ailleurs qu'avec son châssis ultra-léger et son moteur placé à l'arrière, l'Emeryson 61 (Formule Junior/F1) n'avait pas de filiation directe avec les projets Connaught C-Type et D-Type, le dernier nommé étant un projet de châssis monocoque à moteur arrière. En 1957, ce qui était un concept plutôt révolutionnaire pour l'époque... Précision supplémentaire, alors étudiant j'avais un temps collaboré avec Paul Emery (sur son stand au Racing Car Show de Londres) et l'avais pas mal côtoyé à l'époque... (F3promo (discuter) 11 octobre 2014 à 22:19 (CEST))[répondre]

« En 1960, Paul Emery se retrouve en manque de fournisseur de châssis et rachète l'outillage de course de Connaught qui avait cessé son activité de constructeur dès la fin de l'année 1957. Avec l'appui d'anciens mécaniciens de Connaught, Il construit l'Emeryson 61, une monoplace de Formule 2 qui dispute également quelques Grands Prix de Formule 1 en 1962. »

Cette phrase répétitive est un tissu d’erreurs, ainsi que déjà signalé en vain il y a 5 ans. Deux exemples : 1) Paul Emery ne pouvait être « en manque de fournisseur de châssis », dès lors qu’il avait jusque là construit ses propres châssis, avec des moyens modestes et souvent une grande ingéniosité mal récompensée sur la piste. Le rachat de Connaught ayant été entrepris sous l’impulsion de Bernie Ecclestone pour son pilote Stuart Lewis-Evans ; d’où le travail d’Emery sur la Connaught C. 2) L’Emeryson « 61 » est apparue sous deux formes, lesquelles bien entendu n’avaient rien à voir avec d’imaginaires pièces « récupérées » sur les Connaught : une Mk1, testée en 1960 notamment par Ron Flockart en F2, devenue F1 lors du changement de règlement en 1961 (c’est le modèle qui fut acquis en quatre exemplaires par l’Equipe Nationale Belge) et une Mk2 de Formule Junior, victorieuse à Silverstone avec Mike Spence. En 1963 apparaît une version allégée et semi-monocoque, l’Emeryson Mk3, commandée par un riche américain, Hugh Powell, pour les pilotes Tony Settember et John Campbell-Jones. (F3promo (discuter) 13 juillet 2019 à 09:52 (CEST))[répondre]

Les divers modèles Connaught :[modifier le code]

Type A : carrosserie assez bulbeuse, apparue en 1950 ; caractérisée par une grille protectrice du radiateur, ainsi qu’une boîte à air volumineuse sur le capot, côté droit. Type B : A connu trois variantes, sur base d’un même châssis résolument différent du Type A. La première, dotée d’une carrosserie intégrale aérodynamique avec une longue queue caractéristique est apparue en fin 1954. Son comportement inégal justifiant l’adoption d’une carrosserie plus orthodoxe et nettement affinée par rapport au modèle A. C’est ce modèle (celui de la photo dans l’article, erronément mentionné comme « Connaught modèle A ») qui permit à Tony Brooks de remporter le Grand Prix de Syracuse 1955. Ces voitures furent engagées dans deux courses du championnat du monde en 1956, à savoir le GP de Grande-Bretagne à Silverstone, où Jack Fairman se classa quatrième, et le GP d’Italie à Monza, où Ron Flockhart et Jack Fairman se classèrent respectivement troisième et cinquième. Dernière variante du Type B, avec cette fois une particularité de carrosserie qui lui a valu le surnom de « tube dentifrice », l’ultime réalisation de Connaught permit à Stuart Lewis-Evans (managé par Bernie Ecclestone) de remporter avec brio l’Easter Trophy 1957 à Goodwood et de se classer quatrième au GP de Monaco. Rachetée par les ateliers de Paul Emery, c’est cette troisième variante du châssis Connaught B, rebaptisé "Connaught C", qui fut alignée au GP de Sebring pour le pilote américain Bob Said.